Tags
Benjamin Netanyahu, Chuck Hagel, Iran, Iran nuclear program, Israël, Middle East, Saudi Arabia, United States
Demain ? L’an prochain ? 2015 ou 2018 ?
Par le passé, les États-Unis s’étaient toujours opposés et refusés à fournir quel qu’avantage militaire que ce soit à Israël sur l’Iran mais voici que les États-Unis viennent à peine de changer leur fusil d’épaule : Une entente pour la fourniture d’armements conclue entre les États-Unis, Israël, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes Unis vient d’être signée pour un montant de dix milliards de dollars. Cette entente assurera maintenant à Israël un avantage certain sur les capacités militaires de l’Iran. Si ce n’est pas un feu vert implicite donné à Israël pour se lancer dans l’aventure de frappes militaires contre les sites nucléaires iraniens, cela y ressemble fort.
Probablement consciente de ce risque (calculé), l’administration américaine, par prudence (ou par aveuglement volontaire), a beaucoup insisté pour que sa décision de fournir des armements sophistiqués à l’État juif ne soit pas interprétée comme un accord tacite à une accélération de la planification d’une attaque de l’Iran et, en ce sens, a refusé de fournir à Israël l’arme ultime qui lui aurait permis une attaque immédiate des installations nucléaires iraniennes : le M.O.P « The Massive Ordnance Penetrator,» bombe de pénétration massive fort utile pour détruire les bunkers nucléaires souterrains des Iraniens.
Le secrétaire américain à la défense, Chuck Hagel, a par contre reconnu que ce contrat de vente d’armes américaines à Israël était un “signal très clair pour l’Iran”. Israël “prendra la décision qu’il doit prendre pour se protéger et se défendre lui-même”, a-t-il ajouté.
Les paris sont ouverts !
JMD
Michel Ouellette JMD
Public Affairs & Communications
Author, Novelist, and Futurist
jmdlive@live.ca
You must be logged in to post a comment.